Article paru dans La Provence le 8 février 2012
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Pris en septembre dernier après la mise en examen du président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, l'arrêté qui orchestrait la mise en retrait de Jean-Noël Guérini a été déclaré illégal par le tribunal administratif de Marseille.
Jugeant sur le fond, les magistrats ont estimé que cet arrêté qui déléguait la plupart des pouvoirs de l'élu socialiste au conseiller général Daniel Conte était trop étendu et trop imprécis.
Saisi cet automne en référé par Martine Vassal, la présidente du groupe UMP - Nouveau Centre au Conseil général, le tribunal administratif avait déjà mis en cause cet arrêté. Une décision qui avait forcé Jean-Noël Guérini à reprendre la présidence du CG 13, battant en brèche sa stratégie : pressé de démissionner de ses fonctions par les responsables nationaux du Parti socialiste, il avait imaginé cette mise en retrait qui lui permettait de prendre du recul sans abandonner pour autant la tête du Département.
Pour l'élu UMP, ce double désaveu de la Justice "est la preuve que le conseil général est entre de mauvaises mains".
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