Article paru sur www.marsactu.fr le 25 novembre 2010
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SMA Vautubiere ”aux termes d’une décision du président en date du 10 novembre 2010 , il résulte que : M. Alexandre Guérini démissionne de son mandat de Président pour être remplacé par M. Gilles Pascal pour une durée indéterminée...”
SMA Médias ”Au terme d’une délibération de l’assemblée générale ordinaire du 10 novembre 2010, il résulte que Monsieur Gilles Pascal a été nommé en qualité de Président en remplacement de Monsieur Alexandre Guérini, démissionnaire”
SMA Environnement ”M. Gilles Pascal a été nommé en qualité de président en remplacement de Philippe Rapezzi, démissionnaire”.
Ces informations sont extraites des “annonces légales ” publiées dans Marseille l’Hebdo de cette semaine. La loi oblige les entreprises à publier ce type d’information, pour signaler des événements importants, concernant notamment les changements dans les organes de direction.
Comme on le voit, en pleine tempête médiatico-politico-judiciaire, et après les informations parues la semaine dernière par nos confrères de 24 Ore, de l’AFP et du Point, Alexandre Guérini, frère du Président du Conseil Général des Bouches-du Rhône, vient de démissionner de l’ensemble de ses mandats sociaux. Il a même abandonné la Présidence de la société SMA Médias, qu’il venait pourtant de créer.
Alexandre Guérini place des proches à sa place, au sein des organes de direction des entreprises qu’il contrôle. Notamment son homme de confiance Philippe Rappezzi. Philippe Rappezzi, qui comme l’avait révêlé Corse Matin avait déjà récemment remplacé un certain Damien Amoretti, à la tête de la SMAD, une société holding, actionnaire à 49% de la SMA Vautubiére, dont l’autre associé est Alexandre Guérini et qui exploite la décharge de la Farre-les-Oliviers. Damien Amoretti qui vient d’être écroué par le Juge Charles Duchaîne, car soupçonné d’avoir participé à des marchés truqués avec le Conseil Général de Haute-Corse.
Ces brutales démissions de la direction des entreprises qu’il a crée, soulignent, si il en était encore besoin, qu’un vent mauvais souffle aujourd’hui du côté d’Alexandre Guérini. Celui qui il y a peu se présentait en une du Nouvel Observateur comme un chef d’entreprise injustement attaqué, est aujourd’hui aux abonnés absents.
Compte-tenu des derniers rebondissements des différents dossiers sur les marchés publics corse et marseillais, “Alex” sait qu’il ne pourra pas échapper longtemps à son audition par un juge, lui qui n’a jamais été jusqu’à présent entendu. Avec ces démissions surprises, il souhaite sans doute prendre du recul, afin de se concentrer pleinement sur sa défense et judiciaire et médiatique. L’hiver risque d'être chaud à Marseille.
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